22 avril 2021

« Léo-Léo » (Lucien Béluze)

Acrobate cycliste burlesque

Lucien Beluze est né en 1917 à Decize. Il vient jeune à La Charité et s’installe 38, rue Saint-Jacques. Il commence, pendant la Seconde Guerre mondiale, ses entraînements d’acrobate cycliste dans un bâtiment de la cour du Prieuré. Il s’entraîne aussi dans un champ « en cuvette » situé au Pavillon (commune de La Chapelle-Montlinard, sur la route d’Argenvières), facilitant ainsi la pose d’un câble tendu au-dessus du sol, fixé à deux arbres. Ceci lui permet de monter un numéro de cycle et monocycle qu’il présente pour la première fois à la salle des fêtes de La Charité. Il se produit ensuite aux entractes des salles de cinéma, lors de fêtes, dans les soirées de bienfaisances...

Devenant rapidement très doué pour le cyclisme burlesque au sol ou sur câble, il se lance dans une carrière professionnelle en 1948 et obtient des contrats au Salon de l’Enfance, au Gala de la Loterie Nationale, dans des music-halls, au Casino de Bordeaux... Il prend alors pour nom d’artiste « Léo-Léo » en se proclamant comme « le plus excentrique des cyclistes et le plus cycliste des excentriques ».

Il se produit aussi dans des cirques renommés en France (en février 1951, il signe un engagement au cirque Prin à Toulouse) ou à l’étranger (l’Irlande en 1957 et 1959 ou Israël). Il travaille aussi avec les funambules de Toulouse « Les Compagnons du Ciel » dès 1955, il traverse la Garonne sur un fil, monte à l’assaut de la cathédrale d’Auch… En 1964, il fait une tournée en Afrique du Nord avec le cirque Amar. En 1967, il entre dans la plus grande troupe française de funambules, « Les Orsola », cantonnée en Bretagne et avec laquelle il fait une tournée en Espagne en 1982. Il se produit parfois avec les Gilson’s de La Marche, ensemble ils font un « malheur ». En 1982, à 65 ans, il fait ses adieux au câble et se consacre uniquement, pendant quelques années, à des numéros au sol moins risqués. 

Il décède à La Charité en février 1995.

 
Un numéro de funambule durant la saison 1953.
 
Léo-Léo sur son plus haut vélo, en représentation à Toulouse.

Un numéro de funambule sur câble.

 

Il remonte et démonte ses vélos en roulant comme il le veut. 

Léo-Léo sur son plus petit vélo.

Numéro de cyclisme burlesque au sol.

Notice présentant ses différents vélos d’acrobate tous plus excentriques
les uns que les autres.

Lettre à en-tête promotionnelle de Léo-Léo.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire